Vous trouverez ici les informations sur les différentes méthodes naturelles pour soutenir la fertilité ou aborder différemment la contraception.
Car c'est en ayant les informations les plus complètes que l'on peut s'orienter vers l'accompagnement naturel le plus adapté à sa situation.
C'est notre but en tant que naturopathe, bonne découverte !

dimanche 20 janvier 2013

Le corps de l'homme et la fertilité


L’homme ne subit pas de cycles mensuels. Mais tout comme la femme, son activité de reproduction est régulée par les hormones produites par l’hypothalamus (gonadolibérine GnRH) et l’hypophyse (gonodotrophines : FSH, LH). Ce sont donc les mêmes hormones qui entrent en jeu  que chez la femme, et qui déclenchent deux types de sécrétions par les testicules ou gonades :

Ø  Sécrétion exocrine : spermatozoïdes
Ø  Sécrétion endocrine : hormones testostérone et inhibine

Toute perturbation endocrinienne en défaveur de la testostérone aura donc des répercussions directes sur la fertilité. 
Il est bon de savoir que le cycle de formation des spermatozoïdes est de 74 jours. Si l’on cherche à soutenir la fertilité masculine on devra donc tenir compte de ce délai de régulation.
Une fois le sperme produit, la difficulté réside dans le fait qu’il doit rester de bonne qualité tout au long du trajet dans les voies spermatiques pour être en état de féconder l’ovule.




Regardons dans le détail le chemin que doivent emprunter les spermatozoïdes avant d’être expulsés hors du corps :

 1) Un  réseau complexe de canaux dans chaque testicule permet l’achèvement, la maturation et le stockage des spermatozoïdes.

 2) Puis le canal déférent, long de 45cm est chargé d’acheminer les spermatozoïdes matures jusqu’au canal éjaculateur tout en préservant leur intégrité.
Des sécrétions facilitent l’écoulement du sperme et un réservoir (ampoule du déférent) permet un stockage intermédiaire.

3) A la jonction entre le canal déférent et le canal éjaculateur, il existe un nouveau réservoir de sperme : les vésicules séminales. Celles-ci ont un rôle clef dans la survie des spermatozoïdes, car elles sécrètent sous le contrôle de la testostérone un liquide alcalin riche en fructose protecteur.  Ce réservoir représente environ 60% du volume du sperme.

4) Le canal éjaculateur abouche ensuite sur l’urètre qui a une double fonction urinaire et génitale. C’est le conduit qui part de la vessie et débouche à l’extérieur du corps.
Sa particularité est d’avoir un trajet dit « en baïonnette », car il possède plusieurs coudes.

è Et c’est bien ce trajet sinueux qui le rend si vulnérable aux  infections. Une vigilance extrême doit donc être portée dans le cas d’infections urinaires car les conséquences peuvent être graves sur la fonction de reproduction. 
 Autre épreuve : l’acidité de l’urine qui n’est pas adaptée à la survie des spermatozoïdes !
La prostate, par sa sécrétion alcaline joue donc un rôle clef dans leur protection et le maintien de leur mobilité.  Le liquide trouble qu’elle produit sous le contrôle de la testostérone permet la liquéfaction du sperme.

Enfin, les glandes de Cowper servent à la lubrification du pénis, et ont un rôle d’alcalinisation de la partie terminale de l’urètre.

On voit bien que l’équilibre acido-basique tout au long du trajet est une condition indispensable à la survie des spermatozoïdes,  et cela passe par un bon fonctionnement des voies spermatiques et des glandes annexes. 

Amanda Velez

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