Vous trouverez ici les informations sur les différentes méthodes naturelles pour soutenir la fertilité ou aborder différemment la contraception.
Car c'est en ayant les informations les plus complètes que l'on peut s'orienter vers l'accompagnement naturel le plus adapté à sa situation.
C'est notre but en tant que naturopathe, bonne découverte !

dimanche 16 décembre 2012

Conseil fertilité N°1 : OUI aux bonnes graisses !

Un excès de mauvaises graisses dans le corps affecte négativement la fertilité, car elles perturbent directement l'équilibre hormonal. Mais il ne faudrait pas en conclure que l’alimentation doit être allégée au maximum de son contenu en lipides, bien au contraire !

Bien choisis, c’est-à-dire en favorisant les acides gras polyinsaturés (et tout particulièrement les oméga 3), ils agissent en faveur de la fertilité, par différents mécanismes :

-          Ils contribuent à maintenir une bonne flexibilité des membranes de nos cellules, contribuant à un fonctionnement optimal, et à une bonne réponse hormonale.
-          Ils entretiennent une bonne sensibilité à l’insuline, ce qui est un facteur clef pour favoriser la conception. L’excès de sécrétion d’insuline, qui peut être lié à un problème dans la régulation de la glycémie, ou à un surpoids abdominal, déséquilibre la balance hormonale en faveur des hormones mâles.
-          Ils génèrent des substances (Prostaglandines de type  III) ayant des propriétés fluidifiantes sanguines, et anti-inflammatoires. On sait maintenant très clairement que l’état inflammatoire, même à bas bruit (c’est-à-dire sans manifestation clinique visible), favorise la résistance à l’insuline.

Tout est une question d’équilibre, car notre corps a besoin de ces deux familles d’acides gras essentiels :
·         Oméga 3 (famille incluant acide alpha linolénique, EPA et  DHA)
·         Oméga 6 (incluant acide linoléique)

Il faudrait se situer dans un rapport idéal oméga 6 /oméga 3 de 5 pour 1.
Hors actuellement on se situe en moyenne à 20 pour 1 !

Dernière précision, pour métaboliser les Oméga 3 et les Oméga 6, notre corps utilise les mêmes enzymes et quelques  vitamines (vitamine B3, B6, C et E) et minéraux (magnésium et zinc) communs.
 Un excès d'Oméga 6 empêche donc l'organisme de bénéficier pleinement de ses Ω 3. Ce déséquilibre peut induire à la longue des maladies cardiovasculaires ainsi qu’un terrain allergique et inflammatoire.

 Quelles sont les sources alimentaires ?
Oméga 6

Huile de pépin de raisin
Huile de soja
Huile de carthame
Huile de tournesol, margarines

Oméga 3
Acide alpha linolénique
Huile de lin
Huile de cameline
Huile de colza
Huile de noix
Huile de chanvre
Huile de germe de blé (riche en Vitamine E)
EPA, DHA :
Petits poissons gras (sardines, maquereaux, anchois),  saumon, truite de mer, foie de morue


Citons dans ce paragraphe le label bleu-blanc-cœur qui mise sur la filière lin, graine la plus riche en oméga 3 (60%). L’élevage est donc nourri avec une alimentation  enrichie en lin, pour que le produit fini (viande, œufs, …) aient une teneur minimum en oméga 3.

Lorsque l’on conseille des oméga 3 de type acide alpha-linolénique, on doit s’assurer que la personne est capable de les métaboliser pour les transformer en EPA et DHA. Car l’intérêt de l’acide alpha-linolénique réside seulement dans son activité de précurseur des EPA et DHA, il n’a aucune activité anti-inflammatoire propre.

Une carence dans l’enzyme delta-6-désaturase bloque ce processus, il faudra alors penser à consommer directement les poissons gras ou les huiles des poissons gras (EPA/DHA).

Pour ceux qui le souhaitent, un certain nombre de laboratoires proposent aujourd’hui les profils en acides gras, et l’évaluation du climat pro-inflammatoire.

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